Bugatti 57 SC Atlantic (1938)

Le cockpit singulier de la Bugatti 57 SC Atlantic. © Michael Furman

Sa robe inimitable laisse deviner le caractère exceptionnel de cette automobile. « L’Atlantic est un monument dans l’histoire de la carrosserie française ! » affirma le vénérable designer français Paul Bracq à son sujet, avant d’ajouter « qu’elle exprime l’esthétique latine ».

Comme souvent dans l’Histoire, c’est un particularisme technique se transformant en génie esthétique qui forge la légende de cette version ultime de la classique 57. La carrosserie en alliage d’aluminium causait en effet du souci à Jean Bugatti, son instigateur. Il décida alors d’avoir recours à des rivets pour assembler son auto, donnant ainsi naissance à une fine crête découpant symétriquement l’auto.

Propulsé par un 8 cylindres en ligne de 180 chevaux, ce bijou pouvait filer à près de 200 km/h, pour des sensations uniques, une fois installé dans son cockpit si singulier.

Le modèle de Ralph Lauren est le dernier des quatre modèles produits par la firme de Molsheim quelques mois avant le début de la Seconde Guerre Mondiale. Mais seulement deux d’entres eux sont encore en circulation. Tant est si bien que la cote de cette véritable oeuvre d’art grimpe de manière exponentielle. On dit même qu’elle deviendrait la voiture la plus chère du monde si une transaction la concernant venait à se réaliser.

Cote (2014) : évaluée entre 40 et 60 millions d’euros

Bugatti 57 SC Atlantic et sa crête.

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