
Donald Trump et Cadillac ont toujours entretenu une forte relation. Il est ici photographié avec sa Fleetwood, en 1976. © Chester Higgins
Une automobile reflète le plus souvent la personnalité de son propriétaire. Une assertion qui semble idoine dans le cas du 45ème président des Etats-Unis nouvellement élu : Donald J. Trump. Plus globalement, les éléments constitutifs de l’apparence de ce dernier s’inscrivent dans l’archétype de la « réussite à l’américaine » : voyante, pas nécessairement subtile.
Un luxueux costume de chez Brioni sombre et large pour amplifier une carrure pourtant déjà imposante. Une inamovible combinaison chemise blanche à poignets mousquetaires / cravate unie ou rayée, satinée et colorée. Le milliardaire adopte le tailoring typique de son pays, sans fioritures mais toujours en délicatesse avec les teintes. Une mise pas vraiment audacieuse en somme.
- Friand de ‘personnal branding’, Trump est allé jusqu’à créer des montres à son nom. Ce modèle d’une sobriété incroyable, s’inspire ostensiblement de la Hublot Big Bang…
- … Même recette pour cet exemplaire, qui reprend les codes du Cosmograph Daytona de Rolex pour un résultat… abominable.

C’est avec Harry S. Truman, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, que le vénérable horloger suisse Vulcain a lancé la tradition visant à offrir un modèle Cricket à chacun des locataires de la Maison Blanche. Un bon moyen de rehausser les goûts horlogers de celui qui sera investi en janvier prochain.
Son parc automobile se révèle quant à lui encore plus instructif. La fortune du new-yorkais suinte dans chacun de ses choix.
Outre son attachement au gabarit limousine, qui va finalement presque de pair avec le statut de magnat du casino, on peut relever une fidélité véritable aux constructeurs américains, Cadillac en tête. Ce qui semble un minimum dès lors que l’on prône le protectionnisme. Mercedes-Benz n’est par ailleurs pas en reste. Un clin d’oeil à ses origines allemandes ?
La marque Rolls-Royce, dont la puissance symbolique a toujours été particulière, est également en bonne place dans son garage, avec des modèles de plus ou moins bon goût. On lui connaît enfin un roadster Diablo VT de chez Lamborghini, dont il s’est séparé depuis plusieurs années. Une italienne qui ne brille pas vraiment par sa grâce, à l’image de cette consoeur plus récente, qui lui siérait sans nul doute.
Une litanie automobile clinquante qui trouve un écho certain avec son désormais fameux pentahouse juché au sommet de sa Trump Tower de 202 mètres et sa villa rococo de Mar-a-Lago, en Floride. Autres symboles d’une « réussite à l’américaine. »
- Donald Trump a fait fabriquer cette Cadillac Trump Golden Series by Dillinger Coach Works en 1989
- Donald Trump et le dirigeant de General Motors Bob Lutz, inaugurent la Cadillac XLR en 2003
- Au début des années 90, c’est la Cadillac Allanté qui trouva grâce aux yeux de l’homme d’affaires américain
- Donald Trump s’est entiché de la Mercedes-Benz-Maybach S600 Pullman, présentée ici au Salon de Genève en 2015
- Donald Trump au pied de sa tour avec sa Mercedes-Benz-Mclaren SLR
- Ici dans sa Rolls-Royce Phantom, premier modèle de la mythique marque anglaise sous l’ère BMW
- Choix plus intéressant, cette Rolls-Royce Silver Cloud de 1956
- Cette Lamborghini Diablo VT Roadster bleue ‘Le Mans’ qui a appartenu à Donald Trump, a rendu son nouveau possesseur heureux. Ce dernier a en effet pu voir la cote de son bolide largement gonflée par cet historique particulier. Elle a ainsi été proposée plus de 400 000 euros aux enchères sur eBay

Grand passionné de stock-car, Donald Trump s’est vu offrir une Chevrolet Camaro Pace Car









