F1 Mythiques : 70’s

Années 70…

LOTUS 72

Lotus 72 Gold Leaf qui accueillit dans son baquet, Graham Hill, John Miles et Jochen Rindt, devenu cet année-là le premier champion du monde à titre posthum

Les monoplaces arborent des lignes tendues, acérées. Les pilotes portent des casques intégraux. À n’en pas douter, nous sommes bien entrés dans les années 70. La Lotus 72 Gold Leaf, qui confirme la qualité des créations de Colin Chapman, est menée avec talent par Graham Hill, John Miles et surtout Jochen Rindt, qui devient en 1970, le premier champion du monde à titre posthum après sa disparition tragique lors du Grand Prix de Monza

MARCH 711

La March 711 de Ronnie Peterson au Castellet en 1971

C’est cette intrigante March 711 qui a permis à Ronnie Peterson de se révéler en Formule 1. Sur le tracé du Castellet, il devance ici Graham Hill sur Brabham BT34 – dite « pinces de homard » -, Rolf Stommelen et John Surtees sur Surtees JS9 ainsi que son coéquipier en arrière-plan, l’italien Andrea de Adamich, lors du Grand Prix de France 1971

LOTUS 72 (D/E)

Lotus 72E JPS d'Emerson Fittipaldi

La Lotus 72, si elle conserve le très efficace V8 Ford-Cosworth, s’est désormais drapée d’une somptueuse livrée John Player Special. Toujours aussi intraitable, le brésilien Emerson Fittipaldi devient à son volant et à un peu plus de 25 ans, le plus jeune champion du monde de l’histoire, en 1972. La saison suivante, l’écurie confirme par ailleurs son titre constructeur

FERRARI 312 T

Ferrari 312 T de Clay Regazzoni

La 312 T et son formidable Flat 12 permettent à Ferrari de renouer avec les premiers rôles en 1975. Niki Lauda, fort de ses cinq victoires, est intouchable et se voit sacré pour la première fois cette année-là. En compagnie de son coéquipier suisse Clay Regazzoni, ils offrent dans le même temps le titre constructeur à la Scuderia

LIGIER JS5

Jacques Laffite et la Ligier JS5 en 1976

On évoquait précédemment la belle expérience de Matra à partir de la fin des années 60. En 1976, un autre acteur français prend position sur les circuits de Formule 1 : Ligier. Au volant de la JS5 – qui reprenait d’ailleurs le V12 Matra -, Jacques Laffite inaugure une aventure qui perdurera vaillamment jusqu’en 1996 avec à la clef, 9 victoires et 50 podiums !

TYRRELL P34 MkI

Tyrrell P34 à six roues, pilotée ici par Jody Scheckter en 1976

Encore une folie anglaise ! Avec ses six roues, dont quatre directrices, la P34 est assurément l’une des plus atypiques F1 de l’Histoire. Elle n’a cependant pas seulement été un exercice de style puisqu’elle s’est avérée très efficace en course, malgré une vitesse de pointe limitée. À l’occasion de sa première saison en 1976, ses pilotes, Patrick Depailler et Jody Scheckter, se sont notamment offerts un doublé lors du Grand Prix de Suède et une troisième place finale au classement constructeur

RENAULT RS01

Renault RS01 de Jean-Pierre Jabouille, première F1 à moteur turbo arrivée pour la saison 1977. "Théière Jaune"

En 1977, la « Régie Renault » secoue l’univers de la Formule 1 en alignant la toute première monoplace à moteur turbo : la RS01, confiée à Jean-Pierre Jabouille. Sa mise au point difficile et son manque de fiabilité lui confère toutefois rapidement le doux surnom de « théière jaune » de l’autre côté de la Manche, en référence à la fumée blanche qui émanait de son V6 dès qu’il rendait l’âme

LOTUS 79

Bien que ce soit la Lotus 78 qui est considérée comme la première 'Wing Car', c'est sa suppléante, la 79 qui marqua encore un peu plus les esprits, grâce à sa ligne sensationnelle et son efficacité incomparable permettant à Mario Andretti de remporter le titre mondial devant son coéquipier Ronnie Peterson, qui disparaissait tragiquement à Monza cette année-là

Si la Lotus 78 est considérée comme la première Wing Car, c’est bien sa suppléante, la 79, qui a marqué les esprits grâce à sa ligne sensationnelle et son efficacité démoniaque. En 1978, elle a permis à Mario Andretti de remporter le titre mondial, devant son coéquipier Ronnie Peterson, qui disparaissait tragiquement à Monza cette année-là

BRABHAM BT46B

La fameuse Brabham BT46B et son aspirateur, qui provoquera son exclusion en cours de saison 1978

Toujours en 1978, Bernie Ecclestone et Gordon Murray, qui chapeautent Brabham, entendent répondre sérieusement aux Lotus à « effet de sol ». Ils vont pour cela imaginer l’utilisation d’un aspirateur pour améliorer l’appui aérodynamique de leur dernière création, la BT46B. Le résultat est phénoménale, au point que les dirigeants de l’écurie britannique tentent de camoufler au maximum ses capacités lors des essais du Grand Prix d’Anderstop, en remplissant notamment les réservoirs au maximum. En course, si John Watson, accidenté, ne peut rallier l’arrivée, son coéquipier Niki Lauda écrase la concurrence et s’offre sa victoire la plus facile. Ce sera cependant le seul coup d’éclat de cette monoplace. Bien qu’elle n’ait pas été disqualifiée – malgré les quelques tentatives de la concurrence – Ecclestone, également à la tête de la FOCA (fédération défendant les intérêts des écuries privées dans les tractations avec la FISA, ancêtre de la FIA) aspire à jouer un rôle politique grandissant dans la Formule 1. Il décide dès lors de remiser la voiture au musée, en vue de ménager ses soutiens

ARROWS A2

L'Arrows A2 lancée en 1979, est un modèle de recours à "l'effet de sol"

L’Arrows A2 lancée en 1979, est un exemple édifiant de recours à « l’effet de sol ». Son impressionnante allure, agrémentée d’une livrée dorée au nom d’un important brasseur de bière allemand, dissimulent hélas des performances très insuffisantes. Ses pilotes, Ricardo Patrese et Jochen Mass ne pointent en effet qu’aux 20ème et 18ème places au classement final. La saison suivante se montrera meilleure avec l’A3, nettement plus conventionnelle

FERRARI 312 T4

Ferrari 312 T4, championne du monde 1979 avec Jody Scheckter

Encore un doublé pour Ferrari en 1979 avec la somptueuse 312 T4, toujours façonnée par Mauro Forghieri. Gilles Villeneuve et Jody Scheckter s’offrent cette année-là un duel intense qui voit finalement le sud-africain l’emporter de quatre points sur son compère canadien

RENAULT RS10

Renault RS10 de Jean-Pierre Jabouille

La même année, Renault aligne deux RS10 emmenées par Jean-Pierre Jabouille et René Arnoux. À Dijon, le constructeur s’offre une course référence avec la victoire finale du premier et un duel d’anthologie entre le second et Gilles Villeneuve pour compléter le podium, preuve s’il en est de la qualité intrinsèque du bolide jaune et de son V6 Turbo

Formule 1 années 70
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