F1 Mythiques : 60’s

Années 60…

FERRARI 156

Ferrari 156 Sharknose, championne du monde 1961 avec Phil Hill à son bord

Avec la 156, Ferrari concrétise son passage au moteur arrière entamé avec la 246P, permettant à Phil Hill d’être titré lors de la saison 1961. Un sacre hélas entaché par la disparition à Monza de son coéquipier allemand Wolfgang von Trips, qui filait alors seul en tête du classement général

PORSCHE 804

Dan Gurney a offert sa première et unique victoire à Porsche en tant que constructeur lors du Grand de France 1962, au volant de la 804.

Au début des années 60, Porsche fait une incursion en Formule 1 avec les 718 et 787. Une courte aventure qui prendra fin à l’issue de la saison 1962 avec la 804, au volant de laquelle Dan Gurney parvient néanmoins à accrocher l’unique victoire du constructeur bavarois, qui reviendra avec succès dans la discipline reine en qualité de motoriste dans les « Années Turbo »

BRM P57

BRM P57 championne du monde 1962

Réputé pour ses monstrueuses motorisations à seize cylindres (V16 ou H16), l’iconoclaste constructeur britannique BRM a remporté son unique titre de champion du monde avec cette impressionnante P57 emmenée par l’immense Graham Hill

LOTUS 25

Lotus 25 Climax championne du monde 1963

Nettement plus véloce, cette Lotus 25, singulière par sa structure monocoque et ses jantes jaunes, a permis à Jim Clark d’étaler son talent précoce et de s’adjuger le titre 1963. Voué à devenir l’un des plus grands, l’écossais est brisé dans son élan en disparaissant cinq ans plus tard en course à Hockenheim

HONDA RA272

La Honda RA272 a offert la première victoire au prestigieux constructeur japonais grâce au talent de Richie Ginther lors du Grand Prix de Mexico 1965

Brillant motoriste de la Formule 1 à partir des années 80, Honda s’est, à l’instar de Porsche, fugacement invité dans l’arène comme constructeur dès les années 60. La RA272 animé d’un hargneux V12 en a été une de ses plus probantes exécutions, comme en témoigne la victoire de Richie Ginther à Mexico en 1965. Si John Surtees a également offert quelques instants de gloire à la marque japonaise en 1967 et 1968, l’aventure ne franchira pas le cap des années 70

BRABHAM BT19

Brabham BT19 Repco championne du monde 1966

Formidable machine, la BT19 a permis à Jack Brabham de devenir en 1966 le premier pilote à remporter un titre de champion du monde avec une voiture de sa confection. Bien accompagné par son coéquipier et ami Denny Hulme, l’écurie s’offre dans le même temps le titre constructeur

FERRARI 312

La Ferrari 312 de Chris Amon et Jacky Ickx lors de la saison 1968

De 1966 à 1969, cette beauté italienne au V12 envoûtant, a accueilli à son bord quelques-uns des meilleurs pilotes du moment ; de John Surtees à Jacky Ickx, en passant par Pedro Rodriguez, Chris Amon, Lorenzo Bandini, Mike Parkes ou encore Ludivico Scarfiotti. Malgré ce standing, son palmarès ne s’est cantonné qu’à trois victoires en Grand Prix, pouvant susciter une impression de gâchis

EAGLE T1G

Eagle T1G de Dan Gurney en 1967

Symbole du débarquement en Formule 1 de l’écurie américaine Anglo American Racers, cette somptueuse Eagle T1G a permis à Dan Gurney de montrer que les pilotes d’outre-Atlantique n’étaient pas seulement bons qu’à tourner en rond à Indianapolis. En 1967, ce dernier s’offre même une victoire de prestige à Spa-Francorchamps et achève la saison à la 7ème place au classement général

MATRA MS11

Matra MS11 pilotée par Henri Pescarolo lors de la saison 1968

Matra a fait un passage éphémère mais dense en Formule 1. En six saisons seulement (1967-1972), la marque française, généreusement soutenue par Elf, a eu le temps de s’offrir un doublé constructeurs / pilotes en 1969 – grâce à la brillante domination de Jackie Stewart, bien accompagné par Jean-Pierre Beltoise -, et cumulé neuf victoires. Si la MS11 alignée en 1968 n’est pas la monoplace qui a le plus contribué à ce palmarès, elle reste incontestablement sa plus désirable réalisation avec son fantastique moteur V12 qui se prolonge jusqu’à une interminable quadruple sortie d’échappements horizontale

LOTUS 49B

En 1969, Jochen Rindt, Graham Hill et Richard Atwood se sont succédés au volant de la Lotus 49B n°2 affublée de ces deux incroyables ailerons

En 1969, Jochen Rindt, Graham Hill et Richard Atwood se sont succédés au volant de cette Lotus 49B n°2. Affublée de deux incroyables ailerons, elle illustre la folie novatrice du sorcier anglais Colin Chapman, que rien ne semblait arrêter.  Dans le même temps, ce dernier tentait en effet de mettre au point la Lotus 56 alimentée par une gourmande turbine. Une motorisation qui s’est avérée intéressante sur les anneaux américains mais dénuée d’efficacité sur les tracés sinueux de Formule 1, la faute à un temps de réaction élevé

Formule 1 années 60

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